5 mars 2012
Quatrième dimension
Je débarque dans le carnaval il est 5 heures. Il me manque encore deux cafés et trois cigarettes pour affronter les marionnettes et tenter de passer inaperçue dans le défilé. Ma gymnastique quotidienne. Je me fais violence chaque matin pour être quelqu'un que je n'ai pas envie de devenir. Mais c'est sans importance. Mon corps ne m'appartient pas de toutes façons, je le laisse faire, plier, se soumettre aux règles de la manifestation. J'ai l'esprit ailleurs...
Publicité
Commentaires